Rapport fait lors de la réunion du conseil d’administration à la Haye le 22 mars 2019
En février dernier, la Section portugaise de Gemme a organisé, en collaboration avec l’Université de l’Île de Madère, le Gouvernement régional de cette partie du Portugal et les services de médiation locaux, avec la collaboration de notre ami espagnol Pascual Ortuño, un magnifique congrès sur la médiation, surtout familiale.
Cet événement a été un grand succès. Il a permis de souligner la possibilité et la nécessité d’harmoniser l’activité de médiation avec celle de la juridiction, même en matière de droits indisponibles. L’exercice de ceux-ci nécessite des efforts de pacification personnelle et sociale, qui rendent indispensable le recours à la médiation.
Cette orientation se poursuivra au cours de cette année 2019, notamment lors de l’anniversaire des 500 ans du Règlement portugais de 1519 et des 10 ans du Tribunal du Juge de Paix de lîile de Madère.
C’est une nouvelle manière de souligner l’importance de la médiation en tant que chemin de justice.
Il convient de réfléchir sur ce qu’est exactement le chemin de Justice, qui n’est pas le chemin de la juridiction. Au Portugal, tout ce qui concerne la médiation est centralisé à la Direction générale de la politique de la Justice du Ministère de la Justice, laquelle a notamment pour mission de reconnaître à des associations privées la capacité de former des médiateurs. C’est le cas de l’important Institut de médiation familiale, avec lequel la section portugaise du GEMME a établi une relation très étroite. Reconnaître les entités ayant la compétence de former des médiateurs est une forme indirecte de reconnaissance de la capacité pour l’exercice de la médiation.